La noirceur des couleurs

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Buenos Aires, 1885. Cinq enfants de moins d’un an sont enlevés dans un quartier pauvre de la ville et peuplé d’immigrants. La raison? Le Dr Andrews veut étudier l’humain qui grandit sous différentes contraintes dans le but de le rendre meilleur. C’est pourquoi il fait des expérimentations avec Blanc, Vert, Noir, Marron et Azur.

Buenos Aires, 1910. Alejandro Berg, jeune journaliste ambitieux, se voit offrir une enquête intrigante. Un homme lui demande d’enquêter sur le retour de sa fille… 25 ans après sa disparition. Celle-ci est amnésique et n’a aucune idée sur la façon dont elle a vécu les dernières décennies. Son père veut donc savoir ce qui s’est passé, qui est responsable de son enlèvement. Berg se lance corps et âme dans cette enquête qui est aussi ponctuée de quelques meurtres « artistiques ».

Le roman nous présente deux histoires en parallèle, par le journal du Dr Andrews et par la narration d’Alejandro Berg, qui se retrouveront dans la conclusion de l’histoire. Le rythme est rapide, enlevant et on arrive essoufflé à la dernière page. Les cœurs sensibles pourraient être un peu choqués par la description des meurtres, mais celles-ci ne sont pas gratuites, elles ont un lien important avec l’histoire. À mi-chemin entre le roman d’aventures et le roman policier, le livre nous fait aussi découvrir un petit pan de l’histoire d’un pays très peu présent en littérature jeunesse, soit l’Argentine.

Elise Ste-Marie, bibliothécaire

Référence : La noirceur des couleurs / Martin Blasco ; École des loisirs, 2017, 245 p. ISBN : 9782211233934.

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